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Voyage à bord de Vadrouille
Voyage à bord de Vadrouille
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Gibraltar

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Le 21 octobre nous quittons la Cala San Pedro et tous ses hippies pour Gibraltar. Nous avons environ 160 miles à faire. Mais on ne les a pas faits tout seul ! On a navigué toute la nuit avec différentes troupes de dauphins, des petits, des gros, des jolis, des moches. Ils jouent à l’étrave du bateau pendant des heures. Leurs mouvements illuminent le plancton et crée des sillages phosphorescents, c’est magnifique.

Par contre, aucunes bonites pêchés ces jours-ci, et toutes nos mitraillettes sont cassées.

 

Après deux jours de nav, on arrive au lever du jour au rocher de Gibraltar, en jonglant entre les cargos. L’arrivée a été un peu difficile, beaucoup de vent, (de face), et tous ces cargos qui se déroutait pour mouiller dans l’avant-port. Heureusement que nous avons un AIS à bord, qui nous permet de voir leur cap et leur vitesse. Cela nous a vachement aidé !

 

L’arrivée au rocher de Gibraltar était très excitante pour nous. Mais même dans le chenal du port il faut jouer des coudes avec les cargos, faire des tours sur nous même pour éviter ceux qui surgissent de derrière les fagots, et foncer devant ceux qui sont en train de relever leurs ancres.

On est rincé. On arrive au port. Coup de VHF. Pas de place… Bon finalement ils nous en trouvent une, sans eau ni électricité, (au même prix hein…), ça fera l’affaire.

Nous nous sommes donc amarrés à La Linéa , côté Espagnol de Gibraltar.

 

Nous avons rencontré trois bateau stoppeurs, qui voulaient se rendre aux canaries. Un jeune couple en voyage de noces polonais, et un australien. L’idée de les prendre avec nous nous a tenté, de dormir pendant qu’on bosse à ta place sur le bateau ! On les a invités à boire un coup à bord.

Le jeune couple avait l’air sympa, mais ils n’avaient jamais navigué. Après réflexion, les prendre avec nous nous a semblé risqué. Ils ne savent pas du tout naviguer, et je ne crois pas qu’on aurait dormi sur nos deux oreilles à les savoir surveiller la route ! Et s’ils ont le mal de mer ?

L’Australien était plus aguerri, plus débrouillard, il a fait son show dès qu’il est monté sur le bateau, à faire des épissures sur nos amarres en buvant des bières. Il était sympa, mais un peu barré. Il se trimbale sur le dos un énorme nounours chien, à qui il parle régulièrement. Romane a adoré.

Non, nous partirons seul.

Nous irons au Maroc faire une étape avant les Canaries, car on n’a pas le temps de s’y rendre. Del doit présenter sa thèse le 3 novembre à Toulouse. On ira donc à Rabat avant les Canaries.

 

Nous sommes restés trois jours à Gibraltar, attendant un créneau pour passer le détroit. C’est très étonnant comme cité ! D’abord on passe la frontière puis on traverse la piste d’atterrissage ! Et là, tout devient Anglais, les cabines téléphoniques sont rouges, on mange du Fish and Chips.

Nous avons aussi retrouvé la famille allemande que nous avions rencontré à Majorque, Ambrai, Zacha et le petit Toben de 5 ans. Nous sommes allés visiter le rocher de Gibraltar avec cette famille fort sympathique. Nous y avons retrouvé de très nombreux singes, il y en a même un qui est monté sur Grégoire pour tenter de lui piquer son sandwich. Romane et Toben ont adoré l’excursion car ils ont pu approcher de près de tout petits singes.

Nous avons fait la rencontre d’un charmant couple de Français, Corinne et François qui partaient faire un tour de méditerranée à bord du Paradigme, un magnifique voilier de 18 mètres extrêmement confortable et nous avons partagés deux délicieuses soirées en leur compagnie…

Après quelques jours passés à Gibraltar, la fenêtre météo idéale s’est présentée et nous avons pris le Large en direction de Rabat au Maroc.

 

 

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